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Ceux qui lisent encore la grande presse française auront sans doute remarqué que celle-ci parle désormais assez peu de l’enquête frelatée menée par le procureur spécial Robert Mueller.

Guy Millière

Il y a une raison à cela: l’enquête frelatée prend l’eau et ressemble désormais à un navire en train de couler.

Le dossier de “collusion” entre Donald Trump et la Russie est totalement vide parce qu’il n’y a jamais eu de “collusion”, parce que les fausses preuves utilisées au départ sont devenues inutilisables, et parce que les rumeurs de “collusion” ont été depuis le départ un coup monté grossier et absolument scandaleux destiné a couvrir d’un écran de fumée des pratiques criminelles très graves.

Ces pratiques criminelles commencent à être mises au jour grâce au travail opiniâtre de journalistes et de commissions d’enquête du Congrès, et on peut penser que la mise au jour n’est qu’à son début.

Les péripéties ont des linéaments bien plus anciens, mais on peut commencer le récit en remontant à l’époque où Obama était dans son premier mandat et où Hillary Clinton était Secrétaire d’État et avait besoin de beaucoup d’argent pour mener une future campagne présidentielle.

La Russie voulait affaiblir les États-Unis et acheter de l’uranium possédé par les États-Unis. Hillary Clinton accepta la vente (vingt pour cent de l’uranium), qui passa par une société-écran installée au Canada, Uranium One. Une telle vente ne pouvant se faire sans l’aval du Président, un comité fut chargé d’approuver la vente, et approuva. La Fondation Clinton toucha aussitôt des centaines de millions de dollars.

Un agent du FBI trouvant la transaction très douteuse, et considérant qu’il y avait là fraude, corruption, sans doute haute trahison et atteinte à la sécurité du pays, enquêta et se vit sommé par son supérieur, le directeur du FBI de l’époque, un certain Robert Mueller, de ne rien divulguer. Il dût signer un document par lequel il acceptait de se taire, sous peine d’être immédiatement révoqué. Le juge fédéral qui avait eu en main des éléments du dossier se vit demander par Mueller de ne rien faire et ne fit rien: ce procureur s’appelait Rod Rosenstein.

Des années passent. Hillary Clinton entend se présenter effectivement à l’élection présidentielle. Elle utilise le trésor de guerre amassé à la Fondation Clinton (qui était censée avoir des buts humanitaires), donc, pour partie, l’argent russe.

Elle entend aussi, lorsqu’il apparaît que Donald Trump sera son rival républicain, démolir celui-ci par des moyens sordides. Le parti démocrate et la campagne de Hillary Clinton commandent alors, par l’intermédiaire d’une firme juridique, un dossier sale à une entreprise spécialisée dans la désinformation, appelée Fusion GPS. Cette société fait appel à un ancien espion britannique spécialisé dans le montage de dossiers tels que celui souhaité, Christopher Steele, qui s’adresse aux services secrets russes pour obtenir de faux documents à même d’être utilisés contre Donald Trump. Le dossier remis par Christopher Steele et contenant les faux documents russes est remis à Fusion GPS, qui le remet au parti démocrate et à la campagne de Hillary Clinton, qui l’utilise en transmettant des éléments répugnants contre Trump à la grande presse. Le dossier est aussi transmis, selon toute indication disponible, à Barack Obama et aux membres les plus importants de son administration, qui savent que c’est un dossier sale et entièrement fabriqué contenant de faux documents russes. Il est transmis, selon toute indication disponible encore, au FBI, à la CIA et à la NSA, qui savent eux aussi que c’est un dossier sale et entièrement fabriqué contenant de faux documents russes. Le FBI et la CIA commencent à mener une enquête sans fondements ni légitimité puisque basée sur le dossier susdit. Une demande de mise sur écoute de membres de la campagne de Donald Trump est émise et validée par le Ministère de la Justice sur la même base. Les écoutes réalisées en ce cadre seront ultérieurement divulguées à la presse par des agents du FBI (nul ne sait qui, mais il y a des soupçons), alors que c’est totalement illégal, et constitue, en soi, un crime fédéral.

Entre temps, il apparaîtra, par le biais de Wikileaks, qu’Hillary Clinton a utilisé un serveur internet non sécurisé clandestin pour transmettre des messages compromettants pour elle, ce dès le temps de l’opération Uranium One. Certains des messages compromettants seront rendus publics par Wikileaks. Le FBI commencera une enquête sur ce serveur et procédera à sa saisie. Hillary Clinton, prévenue de la saisie, fera “nettoyer” le serveur, et détruire ordinateurs et téléphones ayant servi à transmettre des messages par le biais du serveur. Plus de trente mille e-mails disparaîtront ainsi, et ne seront remis au FBI que des e-mails inoffensifs. Il apparaîtra néanmoins grâce aux documents transmis à Wikileaks que des documents classés secret défense auront circulé par le biais du serveur non sécurisé. L’utilisation d’un serveur non sécurisé clandestin par un membre du gouvernement, la destruction de preuves pendant une enquête, la divulgation de documents classés secret défense constituent des crimes fédéraux graves.

Le FBI n’incriminera néanmoins pas Hillary Clinton, et son directeur en 2016, James Comey, déclarera publiquement qu’il n’y a pas matière pour incriminer Hillary Clinton alors qu’il sait que ce qu’il dit est faux. Il s’est appuyé pour mener l’enquête concernant Hillary Clinton sur un nommé Peter Strzok, un membre du parti démocrate soutenant Hillary Clinton, un homme dont la compagne travaille alors pour Fusion GPS et pour la campagne Hillary Clinton. L’enquête sur Hillary Clinton sera abandonnée sur décision de James Comey, sur la base du “travail” de Peter Strzok.

L’enquête sans fondements ni légitimité, basée sur le dossier sale et entièrement fabriqué contenant de faux documents russes, et les écoutes, elles, se poursuivront. Peter Strzoc sera chargé de poursuivre l’enquête sans fondements ni légitimité.

Quand Donald Trump sera élu, les éléments du dossier sale et entièrement fabriqué contenant de faux documents russes seront utilisés de plus belle par la grande presse pour faire courir les rumeurs de “collusion” concernant Donald Trump. James Comey laissera courir les rumeurs. Peter Strzoc continuera l’enquête sans fondements ni légitimité.

Quand il comprendra pleinement que James Comey a refusé d’incriminer Hillary Clinton malgré des preuves accablantes et accepté que se poursuive une enquête sans fondements ni légitimité, Donald Trump, finira par licencier James Comey en tentant d’éviter que cela fasse scandale. Il y aura scandale néanmoins, bien que Donald Trump ait eu pleinement le droit de licencier James Comey.

James Comey transmettra alors à la presse des notes qu’il est censé avoir prises lors de ses rencontres avec Donald Trump, et disant que celui-ci lui avait recommandé que le FBI arrête l’enquête basée sur le dossier sale. Strictement rien ne prouve que Donald Trump a recommandé quoi que ce soit. Si c’est le cas, c’est le droit de Donald Trump de procéder à de telles recommandations. Et si les notes, exactes ou non, ont été prises par James Comey pendant l’exercice de ses fonctions, elles sont des documents du FBI, et leur divulgation, elle, est un crime fédéral de plus.

Dès lors que son nom est apparu dans les écoutes illégalement divulguées à la presse, Jeff Sessions, ministre de la Justice, s’est placé en retrait de tout ce qui concerne l’enquête basée sur le dossier sale et fabriqué (ce qu’il n’avait pas à faire, il n’a commis aucun crime), et l’adjoint qu’il a (malencontreusement) choisi s’appelle Rod Rosenstein, et est en position de nommer un procureur spécial. Rod Rosenstein nomme Robert Mueller, le directeur du FBI qui a étouffé l’affaire Uranium One et lui a demandé à lui, Rod Rosenstein, de contribuer à étouffer l’affaire.

Robert Mueller “enquête” depuis. Son enquêteur principal a été jusque voici quelques mois Peter Strzok (encore lui, quelle coïncidence!) et l’essentiel des enquêteurs qu’il a choisi ont contribué à la campagne de Hillary Clinton. L’enquête est basée sur le dossier sale et entièrement fabriqué, donc, largement, sur de faux documents russes.

Seules ont été incriminées, puisque le dossier est vide, deux personnes.

  • Le Général Flynn, pour s’être contredit sur des points très mineurs dans des témoignages effectués à quelques semaines d’intervalle, et recueillispar Peter Strzoc (intéressant). Quand je parle de points très mineurs, je parle de points tels qu’une date et une heure de rendez-vous avec quelqu’un, et de mots échangés avec l’ambassadeur de Russie aux États-Unis. Le Général Flynn, en tant que conseiller national de sécurité de la future administration Trump avait tout à fait le droit d’être en contact avec l’ambassadeur de Russie, il n’a rien dit à ce dernier qui vaille incrimination, et ce n’est donc pas pour ces raisons qu’il est incriminé. Il a accepté d’être mis en examen pour mensonge aux fins, selon toute indication disponible, que le harcèlement qu’il subit depuis un an s’arrête. Il n’y a donc, dans la mise en examen de Flynn, aucun élément de “collusion”. Strictement aucun.
  • Paul Manafort, qui a dirigé pendant quelques semaines la campagne de Donald Trump, et à qui il est reproché n’avoir pas déclaré au fisc américain des transactions financières effectuées il y a plus de dix ans, et qui concernent ses activités de l’époque en Ukraine. Il n’y a dans la mise en examen de Paul Manafort (et de son associé, entraîné dans la tourmente) de liens ni avec la Russie ni avec la campagne de Donald Trump.

Il n’y a pas matière à incriminer qui que ce soit d’autre. Jared Kushner et Donald Trump Jr ont été interrogés au sujet de leur rencontre avec une avocate russe qui a demandé à les voir pendant la campagne électorale, et qu’ils ont accepté de voir. Strictement rien d’illicite ni d’illégal ne s’est dit au cours de cette rencontre, où il y avait des témoins. L’avocate en question travaillait pour Fusion GPS et a, selon toute apparence, été mandatée par la campagne Hillary Clinton pour tenter de piéger Jared Kushner et Donald Trump Jr. En vain. Si Jared Kushner et Donald Trump Jr témoignent deux fois, à plusieurs semaines d’intervalles, et s’il manque un détail minime dans le deuxième témoignage, ils pourront être inculpés de mensonge, comme le général Flynn. Ils ont intérêt à avoir une excellente mémoire.

L’enquête Mueller est frelatée, incontestablement. Elle prend l’eau et ressemble désormais à un navire en train de couler, c’est clair. Elle a coûté très cher (plus de sept millions de dollars). Elle est une imposture absolue.

Elle a été un moyen de propagande qui a permis aux grands médias américains et européens de ne pas parler des accomplissements de Donald Trump depuis un an et de répéter deux mille fois par jour les mots “Russie” et “collusion”.

Elle a permis à des démocrates hystériques et sans programme aucun de demander l’impeachment de Donald Trump sans le plus petit élément permettant de demander un impeachment.

Elle repose sur un dossier sale et entièrement fabriqué contenant de faux documents russes. Oui.

Elle a pour comparse des gens au passé douteux: Robert Mueller, Rod Rosenstein, Peter Strzoc, quelques autres du même acabit, dont le directeur adjoint du FBI, Andrew McCabe. Elle implique un directeur du FBI licencié, et lui-même douteux, James Comey.

Elle fait que des crimes graves et réels ne font l’objet d’aucune enquête: le versement de sommes immenses à Hillary Clinton par la Russie en échange de haute trahison et d’atteinte à la sécurité du pays, l’utilisation par Hillary Clinton d’un serveur internet non sécurisé clandestin et la transmission par la même Hillary Clinton de documents classés secret défense par le biais de ce serveur (tout cela devrait valoir la prison à vie à Hillary Clinton), l’utilisation par l’administration Obama, par Obama lui-même, par le FBI sous James Comey, par la CIA du dossier sale et entièrement fabriqué, et donc de faux documents russes pour mener une enquête, dès lors illicite, et pour procéder à des écoutes, dès lors illégales, la divulgation illégale elle-même aux médias du contenu des écoutes, la décision de James Comey, malgré des charges accablantes de disculper Hillary Clinton, qui fait de lui un complice de celle-ci, la transmission, illégale, de documents spécieux aux médias par James Comey ((tout cela devrait valoir une lourde peine de prison à James Comey).

Si Hillary Clinton avait été élue, le gouvernement américain aurait été aux mains de gens à côté de qui les plus sordides parrains mafieux prendraient l’allure de saints, et ces crimes n’auraient pas été mis au jour.

Ils ne sont encore qu’à peine mis au jour.

Il faut que la mise au jour se poursuive. Jeff Sessions a eu tort de se laisser intimider et de se placer en retrait. Il a tort aujourd’hui de ne pas demander une enquête sur tout ce que je viens d’évoquer. Il est présentement le maillon faible, voire le maillon défectueux de l’administration Trump. Il s’accroche à son poste, et Donald Trump craint que le démettre de ses fonctions entraîne une tempête médiatique et politique.

Donald Trump a sans doute fait un mauvais choix en choisissant Jeff Sessions. Il a sans doute commis une erreur en ne licenciant pas James Comey dès le 21 janvier. Il a fait une autre erreur sans doute en se séparant du général Flynn lorsque les écoutes illégalement divulguées à la presse ont été publiées. Le 21 janvier, Donald Trump avait des soupçons concernant Comey, mais il n’avait pas en main tous les éléments qu’il a eus en main ensuite, et sa décision d’attendre est explicable. Le licenciement de Flynn s’est fait à un moment ou Donald Trump voulait présenter une administration impeccable au public, et le fait que Flynn n’ait pas tout dit à Trump et au vice-président Pence sur la teneur de ses conversations avec l’ambassadeur de Russie l’a conduit à une décision hâtive.

Donald Trump aurait toutes les raisons aujourd’hui de démettre de ses fonctions Robert Mueller. Il ne le fait pas pour des raisons identiques à celles qui font qu’il ne démet pas de ses fonctions Jeff Sessions. Il ne le fera donc pas.

Les démocrates ont vociféré ces derniers jours comme des putois en chaleur pour dire qu’il allait écarter Mueller et que ce serait un scandale impliquant impeachment, bien sûr. Le simple fait que Donald Trump respire impliquerait impeachment selon les démocrates. Les démocrates ont parlé d’impeachment dès les minutes qui ont suivi l’élection de Donald Trump. Les démocrates ont cessé d’accepter l’alternance et semblent penser que les États-Unis doivent devenir un pays à parti unique, façon Union Soviétique il y a trente ans. C’est inquiétant et il est inquiétant que tant de médias les suivent.

Il y aurait un besoin urgent de nettoyer la fosse à purin qu’est l’État profond laissé derrière lui par Barack Obama et d’en finir avec l’entreprise de crime organisé portant le nom d’Hillary Clinton.

Il apparaît maintenant que Barack Obama a entravé des enquêtes sur le Hezbollah, sur les activités criminelles de celui-ci en matière de trafic d’armes et de trafic de drogue, ce aux fins de préserver l’accord abject qu’Obama et son administration ont passé avec l’Iran, ce qui fait de lui le complice d’une organisation terroriste islamique procédant au trafic d’armes et au trafic de drogue.

Obama a été le véritable fondateur de l’État Islamique (je l’ai expliqué), et donc cette complicité ne doit pas surprendre.

Des médias qui feraient leur travail souligneraient tout cela, car c’est très grave, oui.

Ce qui est en jeu, ce sont les institutions américaines, la démocratie aux États-Unis, le terrorisme islamique, l’avenir du monde libre.

Quelques médias font leur travail aux États-Unis. Quelques républicains courageux au Congrès font leur travail aussi.

On peut penser que la mise au jour n’est qu’à son début. Et on doit espérer qu’elle se poursuivra.

Rien de tout cela n’est dit dans la grande presse française, bien sûr.

Et si je proposais un livre sur le sujet aux éditeurs français, tous refuseraient de le publier.

Nous en sommes là? Oui, hélas. Nous en sommes là.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS. Le désinformateur Philippe Gélie vient de publier un article truffé d’erreurs volontaires appelé: “Trump tente de discréditer l’enquête du procureur Mueller et le FBI”. Robert Mueller n’a besoin de personne pour se discréditer: il le fait très bien tout seul. Le FBI sous James Comey s’est lui aussi remarquablement discrédité tout seul. Philippe Gélie, lui, se discrédite quotidiennement.

Source:©  Robert Mueller, Hillary Clinton, Barack Obama : vol au dessus d’une fosse à purin

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