COMMENTAIRE ÉDITORIAL
[perfectpullquote align=”full” bordertop=”false” cite=”Richard C. ABITBOL, Président” link=”” color=”” class=”” size=””]
La Confédération des Juifs de France et des Amis d’Israël se réjouit de la décision de l’Ambassade d’Israël de ne pas participer au Festival du Film Israélien de Paris et appelle tous ses sympathisants et tous les parisiens à ne pas y assister.
En effet, ce festival devrait être dénommé le Festival du Film Anti-israélien tant la récurrence de la violence des attaques envers la société, la gouvernance et l’armée israélienne y est constante et tant elle monte en puissance et va crescendo au fil des années.
Le fait que l’organisatrice ait voulu, à tout prix ( y compris en sachant que la conséquence en serait la non présence de l’ambassadrice d’Israël), ouvrir ce festival par le film «Foxtrot» du réalisateur Samuel MAOZ, démontre l’engagement politique violemment anti-israélien de Hélène Schoumann, dont tout le monde connait les accointances politiques.
Ce qui nous choque davantage est l’attitude de «Tribune Juive» et du C.R.I.F qui ont fait, dans leur Newsletter respective, la promotion de ce festival et de cet abominable film, en donnant largement la parole à Hélène Schoumann qui s’en donne à cœur joie dans la critique de l’ambassadrice et de la gouvernance d’Israël.
Que ce film ait obtenu le Lion d’argent Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise ne démontre en rien la qualité de ce film, bien au contraire !
En effet, cela fait des lustres que les films israéliens ne sont honorés par les Festivals du Film en Europe que lorsqu’ils dénigrent l’armée, la société ou la gouvernance d’Israël. Tous les films présentant positivement la société israélienne n’ont jamais eu droit à ce privilège.
Il est temps que l’Europe cesse ce dénigrement systématique d’Israël qui a pour corollaire la montée de l’antisémitisme sur le continent ! [/perfectpullquote]
[perfectpullquote align=”full” bordertop=”false” cite=”” link=”” color=”” class=”” size=””]L’ambassadrice d’Israël en France ne se rendra pas à la cérémonie en raison de la diffusion du film « Foxtrot » du réalisateur israélien Samuel Maoz.[/perfectpullquote]
En raison de la diffusion du film controversé Foxtrot, l’ambassadrice d’Israël en France ne participera pas à la soirée d’ouverture du festival du cinéma israélien de Paris. L’annonce a été faite dimanche 11 février par le ministère des Affaires étrangères de l’État hébreu. L’ambassade « a suggéré à la direction du festival de choisir un film qui ne suscite pas la controverse pour sa soirée d’ouverture, mais à la suite de son refus […], le ministère a décidé que l’ambassadrice ne sera pas présente à cette soirée », a-t-il affirmé dans un communiqué.
« Une représentation mensongère »
Le film complexe et surréel Foxtrot du réalisateur israélien Samuel Maoz a obtenu l’an dernier le Lion d’argent Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise. La ministre israélienne de la Culture Miri Regev avait alors accusé le film de prêter le flanc à une accusation de « meurtre rituel » à l’encontre de soldats israéliens. Elle s’était réjouie de la non-sélection aux Oscars de Foxtrot en janvier, affirmant que « cette décision nous a épargné une déception amère et une représentation mensongère dans le monde de l’armée israélienne ». « L’ambassade d’Israël en France est fière de soutenir le festival du cinéma israélien à Paris depuis sa création il y a 18 ans et n’a pas l’habitude de se mêler du choix des films diffusés durant le festival », a néanmoins précisé le communiqué du ministère.
Le réalisateur Samuel Maoz avait affirmé en septembre 2017 qu’il critiquait l’endroit où il vivait « parce qu[“il] [s]e fai[t] du souci, parce qu[“il] veu[t] le protéger, [il] le fai[t] par amour ». La 18e édition du festival du cinéma israélien se déroulera du 13 au 20 mars à Paris.
Source:© Festival du cinéma israélien à Paris : Israël boycotte la soirée d’ouverture