Après l’annonce, par la coalition et les Etats-Unis, de la création d’une force frontalière de 30 000 hommes dans le nord de la Syrie (dont le noyau-dur sont les combattants kurdes des YPG), Ankara a déclenché le 20 janvier dernier une opération militaire « Rameau d’olivier ») sans précédents en Syrie dans le but de déloger les forces kurdes soutenues par les États-Unis dans leur lutte contre Daesh le long de la zone frontalière syrienne d’Afrine.
Depuis le 20 janvier, entre 100 et 200 combattants des YPG (milices kurdes syriennes proches du PKK) et des Forces Démocratiques Syriennes (FDS) kurdo-arabes équipées par les États-Unis) ont déjà été tués ainsi qu’au moins 5 ressortissants turcs militaires et civils.