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C’est l’heure de la revanche. Et elle s’annonce musclée ! Dimanche, à Perpignan (Pyrénées-Orientales), Louis Aliot, 50 ans, candidat du Rassemblement national se présentant sans étiquette, affrontera son rival Jean-Marc Pujol, 71 ans, maire sortant LR.

Un match retour entre les deux hommes, à forts enjeux. Le parti de Marine Le Pen rêve de faire tomber la ville de 120 000 habitants. En 2014, Jean-Marc Pujol l’avait emporté avec 55 % des voix. Mais depuis, la donne a beaucoup changé.

La capitale catalane doit faire face à une hausse sensible de la délinquance, à une situation sociale très dégradée – un habitant sur trois vit sous le seuil de pauvreté –, à un taux de chômage touchant 23 % des actifs, à un centre-ville qui se meurt…

« Je crains le pire »

Dans cette ville de centre droit, le bilan de Jean-Marc Pujol est critiqué. Le 15 mars, il n’avait engrangé que 18 % des suffrages, contre 35,6 % pour Louis Aliot. Le RN n’a donc jamais été aussi proche de la victoire…

Pour empêcher Louis Aliot de remporter la mairie, un front républicain s’est érigé. L’écologiste Agnès Langevine (14,5 %) et le député marcheur Romain Grau (13 %) ont jeté l’éponge. Mais leur digue s’effrite… Trois ex-colistiers du candidat LREM ont décidé de soutenir Louis Aliot.

« Je crains le pire pour le 28 juin », s’alarme l’ancien maire de centre droit Jean-Paul Alduy (1993-2009), taclant Jean-Marc Pujol au passage.  Quand on est déjugé au premier tour, il est difficile de créer une dynamique. L’issue du scrutin est donc indécise. La participation en sera la clé.

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