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Paris city hall candidate in the upcoming mayoral elections on 2020 La Republique en Marche (LREM) Agnes Buzyn (L) speaks with a woman during her visit in a local market in place de la Bastille, in Paris, on June 21, 2020. – The second round of France’s municipal elections will be held on June 28, 2020. (Photo by Stefano RELLANDINI / AFP)

En difficulté, la candidate LREM dit avoir vécu une «très rude» campagne et admet pâtir de l’implantation de ses concurrentes, Anne Hidalgo et Rachida Dati.

L’autopsie d’une défaite… avant même le résultat ? Donnée troisième à l’échelle de Paris dans de récents sondages sur les municipales, Agnès Buzyn jure toujours que «rien n’est jamais ingagnable». Mardi, sur France Info, la candidate LREM dans la capitale s’est pourtant attardée à expliquer ses difficultés. Déclinant avant l’heure les justifications d’un échec, à cinq jours du second tour du scrutin.


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Il y a d’abord sa «très rude» campagne du premier tour, commencée en quittant le ministère de la Santé pour remplacer Benjamin Griveaux en février, trois semaines avant échéance. «Le programme n’était pas exactement celui que j’aurais écrit en tant que candidate», relève l’ex-ministre. «Quand vous arrivez en campagne le lundi et que vous devez imprimer les tracts trois jours après, vous ne réécrivez pas un programme». Pas de «réécriture», mais des «modifications» : «j’ai souhaité y mettre plus de solidarité et plus d’écologie», insiste-t-elle.

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Agnès Buzyn regrette que son «programme n’était pas exactement» celui qu’elle aurait «écrit en tant que candidate»Invitée de la matinale de Franceinfo, mardi 23 juin, la candidate La République en marche à la mairie de Paris, Agnès Buzyn, a regretté de ne pas avoir pu réécrire le programme pré-établi par l’ancien candidat Benjamin Griveaux.

«Prime» à Anne Hidalgo

Deuxième axe de défense : l’implantation de ses concurrentes. «Faire campagne en trois semaines, c’est très compliqué quand les gens se sont installés dans le paysage pendant des années», explique Agnès Buzyn, candidate à sa première élection, en référence à la maire socialiste sortante de Paris, Anne Hidalgo, et à la maire (Les Républicains) du 7e arrondissement, Rachida Dati«Elles ont évidemment une place dans ce paysage parisien, qu’il est difficile de rattraper en trois semaines.»À lire aussi : Agnès Buzyn au Figaro: «J’ai pu apparaître comme un bouc émissaire»

Consciente que l’Hôtel de ville est imprenable, Agnès Buzyn entend au moins «porter la voix du gouvernement» jusqu’au scrutin, en lançant un appel à tous les électeurs macronistes de la capitale. D’autant que la Marcheuse se prépare à voir Anne Hidalgo sortir renforcée de la crise sanitaire. «Les maires ont été très présents, c’est donc une prime aux sortants dans toutes les villes» qui se profile, selon elle. En pleine épidémie, les jours précédant le premier tour avaient constitué un «cauchemar», avait-elle confié au Monde . Pour l’ancienne ministre, la dernière semaine avant le second tour prend des allures de répétition avant la défaite.

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Source:© Municipales à Paris : Agnès Buzyn justifie déjà son éventuelle défaite

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