Vendredi 23 mars, une octogénaire de confession juive, Mireille Knoll, a été assassinée de 11 coups de couteau dans son appartement du 11e arrondissement. Deux suspects ont été déferrés par le parquet de Paris ce 26 mars. Le parquet a retenu le caractère antisémite dans l’enquête sur ce meurtre.
Sammy Ghozlan, directeur du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) et Richard Abitbol, Président de la Confédération des Juifs de France et des Amis d’Israël (C.J.F.A.I) ont immédiatement demandé la reconnaissance du caractère antisémite de cet assassinat afin de ne pas renouveler le détestable impact produit par le retard mis à reconnaître le caractère antisémite dans l’affaire «Sarah Halimi».
Ce lundi 26 mars, en fin de journée, le parquet de Paris a retenu le motif antisémite dans l’enquête sur le meurtre de Mireille Knoll, une octogénaire de confession juive tuée de 11 coups de couteau trois jours plus tôt. Son domicile avait été incendié. Son corps avait été retrouvé en partie carbonisé. Le parquet a ouvert une information judiciaire pour “assassinat à raison de l’appartenance vraie ou supposée de la victime à une religion et sur personne vulnérable”. Le mobile, lui, reste néanmoins inconnu à ce stade.
Vendredi 23 mars, à 18h30, un incendie s’est déclaré dans son appartement du 11ème arrondissement de Paris. L’octogénaire y sera retrouvée morte brûlée. Les secours constatent sur place au moins quatre départs de feu volontaires. Un suspect âgé de 29 ans, voisin de la victime, est arrêté dans la nuit de vendredi à samedi 24 mars, suivi d’un second, âgé de 22 ans, dans la nuit de dimanche à lundi 26 mars. Placés en garde à vue, ces deux hommes doivent être présentés à un juge d’instruction en vue de leur éventuelle mise en examen. Le parquet a requis leur placement en détention provisoire
“Ma mère le considérait comme un fils”
Selon Sammy Ghozlan, directeur du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), en contact avec les fils de la victime, le premier suspect arrêté – celui âgé de 29 ans – est loin d’être un inconnu puisqu’il louait à Mireille Knoll un logement dans le même immeuble. “Elle le connaissait depuis qu’il était enfant“, assure à Marianne Sammy Ghozlan. Et d’ajouter : “Il lui apportait son aide depuis de nombreuses années, et puis il y a eu un différend“. “Apparemment ma mère le connaissait très bien et le considérait comme un fils“, a également déclaré à l’AFP le fils de la victime.Ce trentenaire serait passé dans l’appartement dans la journée, selon les dires d’un membre de la famille de la victime à la police.
Agression sexuelle et menaces
Selon une source policière à l’AFP, il était connu des services de police pour des affaires de viol et d’agression sexuelle. Selon nos informations, une plainte avait été déposée contre lui par l’aide-soignante de Mireille Knoll, peu de temps avant son meurtre. Une plainte qui mentionne deux faits bien distincts : le premier décrit une agression sexuelle sur la fille de l’aide-soignante, le second des menaces de mort à l’encontre de Mireille Knoll. Il aurait menacé de “brûler l’appartement”. Si rien dans cette plainte ne mentionne des menaces à caractère antisémite, Sammy Ghozlan estime que cela ne permet pas pour autant d’écarter l’hypothèse d’un tel crime : “Il savait qu’elle était juive, tout le monde savait. Aujourd’hui, on ne menace plus forcément par des graffitis ou des menaces antisémites, mais on passe directement à l’acte.” Ce premier suspect, âgé de 29 ans, nie les faits.
Rescapée de la rafle du Vel d’Hiv’
Les fils de Mireille Knoll ont rappelé, par la voix du député Meyer Habib, que leur mère avait été rescapée de la rafle du Vel d’Hiv’ en juillet 1942. Une marche blanche est prévue mercredi 28 mars à 18h30 à Paris. Ce meurtre survient un an après l’assassinat de Sarah Halimi, elle aussi de confession juive, défenestrée à son domicile en avril 2017 par un de ses voisins, aux cris d”Allah Akbah“. Le caractère antisémite du meurtre a été retenu en février dernier seulement par le juge d’instruction. Une demande de longue date du parquet des parties civiles.
Source:© Meurtre de Mireille Knoll : “Elle connaissait le premier suspect depuis qu’il était enfant”
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Gilbert Brami
Au-delà de l’exécution par égorgement du courageux lieutenant-colonel Arnaud BERLTRAME, nous devons nous interroger sur les lenteurs des donneurs d’ordre au GIGN.
Arnaud Beltrame est resté presque trois heures seul face au terroriste qui avait déjà à son actif tué trois personnes, sans compter le temps ou l’otage Julie avait passé 45 minutes avec le terroriste soit au total près de 4 heures.
Qui a donc donné l’ordre de ne pas intervenir afin de capturer le terroriste vivant, alors, que celui-ci avait déjà tué deux personnes ? Les intentions des terroristes islamiques sont pourtant claires ! Tuer et être tuer pour rejoindre les 7 vierges qui les attendent ! Ceux ou celles qui s’imaginent pouvoir obtenir des renseignements se trompent ; Les arrestations récentes apportent un contredit cinglant. Le système actuel des interrogatoires des intégristes islamiques n’est pas à la hauteur du défi enregistré ! Les assassins islamistes sont issus de la même veine et Mireille KNOLL a été victime de l’indifférence des mêmes autorités qui ont laissé le lieutenant-colonel se faire égorger !
ricard andré
la France a perdu son âme il y a 78 ans et ça recommence…ce coup-ci avec les enragés du radicalisme musulman. L’affaire Halimi défenestrée au nom d’allah k’bar non qualifié dans un premier temps de crime raciste…J’ai cru rêver un mauvais cauchemar…la séquestration et l’assassinat du jeune Halimi, la tuerie de Toulouse, la prise d’otages du commerce Kascher de Vincennes par ce salopard de koulibaly…Combien faudra t’il encore de victimes, pour que soient prises des mesures énergiques à l’encontre de tous ces loups que l’on laisse circuler en totale liberté dans ce pays…? Les discours sont toujours bien dits, les décisions restent lettres mortes…je connais le remède, il est calqué sur les mêmes méthodes que ces fumiers. Croyez moi, ça en calmerait plus d’un…