Sebastian Kurz, dirigeant autrichien, et Talya Lador, ambassadrice israélienne à Vienne (Crédit photo : Twitter de Sebastian Kurz)
Le nouveau dirigeant autrichien s’est entretenu au lendemain de son investiture avec l’ambassadrice israélienne
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a rencontré ce mardi Talya Lador, l’ambassadrice d’Israël à Vienne, un jour après que la coalition de son parti conservateur a inclus le parti de la Liberté, un parti d’extrême droite.
M. Kurz a confié au Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ, extrême droite) six portefeuilles –dont ceux de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères– dans son cabinet de treize ministres qui a pris ses fonctions lundi.
Dans une série de tweets, Kurz a affirmé que son gouvernement était déterminé à renforcer les liens avec Israël et qu’il avait hâte de rencontrer Netanyahu.
« Il est clairement indiqué dans notre programme de gouvernement que nous voulons approfondir les relations bilatérales avec Israël », a écrit M. Kurz sur son compte Twitter, après avoir rencontré l’ambassadrice d’Israël en Autriche, au premier jour de son mandat.
Il a aussi affirmé que son gouvernement travaillait à offrir la citoyenneté autrichienne aux survivants de l’Holocauste.
« Je respecte pleinement cette décision. Notre tâche sera de faire du bon travail chez nous et de convaincre les nations étrangères. Je suis optimiste sur le fait que nous dissiperons toutes les inquiétudes », aurait affirmé Kurz, selon un tweet de Martin Weiss, ambassadeur d’Autriche en Israël.
Yehuda Glick, député du Likud qui a rencontré Heinz Christian-Strache, le leader du FPO, et qui se déclare favorable au renforcement des liens avec le parti, a qualifié la décision d’Israël de « grave erreur ».
Le parti de la Liberté a affirmé de son côté « respecter pleinement » la décision de Jérusalem et chercher un dialogue « honnête, durable et amical avec Israël ».
« Mon parti sera un partenaire essentiel dans la lutte de l’Europe contre l’antisémitisme », a ajouté le vice-chancelier, selon un tweet de Weiss.
Le nouveau gouvernement autrichien, une coalition rassemblant le parti du Peuple (OVP) et le parti de la Liberté (FPO), a prêté serment ce lundi.
Fondé par d’anciens nazis, le FPO est apparu comme la formation d’extrême droite la plus puissante d’Europe à la fin des années 1990.
En 2000, Israël avait suspendu ses relations avec l’Autriche pour protester contre l’entrée dans une coalition gouvernementale du FPÖ, dirigé à l’époque par le sulfureux Jörg Haider.
Si Israel avait été extrême, il n’y aurait plus de problème palestinien.
Le problème palestinien est un problème arabo/jordanien, c’est une erreur d’en faire un problème israélien.
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Nadir Nadir
Entre extrême
Richard Abitbol
Il est vrai que les Djihadistes et les terroristes du Hamas sont très modérés ! Il ne font aucune discriminations: ils tuent tout le monde !
Bilou
Si Israel avait été extrême, il n’y aurait plus de problème palestinien.
Le problème palestinien est un problème arabo/jordanien, c’est une erreur d’en faire un problème israélien.