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Serge et Beate Klarsfeld. Photo Philippe Arnassan 

Cette remise de médaille de la ville par Louis Aliot, le 13 octobre, avait suscité la polémique et une lettre ouverte dans Libération par les historiens Denis Peschanski et Renée Poznanski, qui qualifiait cet épisode de “triste et grave”.

Disant comprendre la polémique, l’historien et avocat de 87 ans, figure de la mémoire de la Shoah, a affirmé sur France Inter tenir “compte aussi de l’intérêt général”.

“Lorsque je vois dans une droite extrême une évolution, quand je vois des gens qui se rallient à nos valeurs, qui condamnent, comme Louis Aliot l’a fait, la rafle du Vel d’Hiv (…), qui respectent la mémoire de la Shoah (…), quand je vois qu’il s’oppose au grand remplacement et à la ligne identitaire des purs et durs du RN, eh bien, je ne peux que le constater”, a-t-il affirmé.

 

“L’ADN de tout parti d’extrême droite, c’est l’antisémitisme. Or, je vois qu’il y a une évolution chez certains et je pousse à cette évolution pacifique”, a-t-il poursuivi. Il a dit préférer que “la droite extrême se droitise, évolue vers le camp républicain plutôt que de voir la droite passer du côté de l’extrême droite”.

Louis Aliot (qui est candidat à la présidence du RN) est “conservateur, il est réactionnaire certainement”, a ajouté Serge Klarsfeld, assurant qu’il continuerait à “s’opposer à un mouvement qui sera conservateur et réactionnaire”.

“Ce que je veux dire aujourd’hui tout simplement, c’est qu’il était un ennemi politique, aujourd’hui, il devient un adversaire (…), donc il y a une évolution”, a poursuivi M. Klarsfeld.

 

Il n’est “pas allé à Perpignan pour voir Louis Aliot”, mais pour décorer de la Légion d’honneur le représentant de son association à Perpignan, a-t-il ajouté. “Le maire était là pour cette cérémonie et il nous (lui et son épouse Beate Klarsfeld) a proposé la médaille d’honneur de Perpignan”.

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