A l’approche des fêtes de l’Aïd-al-Adha et de Yom Kippour, la préfecture appelle les fermes pédagogiques à la prudence. Car le risque de vols d’animaux est bien réel.
A l’approche des fêtes de l’Aïd-al-Adha et de Yom Kippour, la préfecture appelle les fermes pédagogiques à la prudence. Car le risque de vols d’animaux est bien réel.
Le courrier a été envoyé le 7 août à tous les propriétaires d’ovins, de caprins et de volailles dans les Hauts-de-Seine. La direction départementale de la protection des populations (DDPP) leur demande « la plus grande vigilance » vis-à-vis du risque de vols d’animaux avant les fêtes religieuses de l’Aïd al Adha, et de Yom Kippour, en septembre.
La DDPP invite les propriétaires « à mettre en œuvre les moyens nécessaires » pour faire face à d’éventuels larcins, et de prévenir immédiatement ses services si des faits étaient avérés. « C’est de la prévention, explique Patrick Drouet, le directeur de la DDPP des Hauts-de-Seine. On demande aux propriétaires de ne pas laisser divaguer les bêtes, car des personnes malintentionnées pourraient essayer de les capturer en vue de pratiquer des abattages clandestins. »
Lors de la fête musulmane de l’Aïd al-Adha, qui aura lieu cette année début septembre, le rite consiste en effet à sacrifier une « bête de troupeau », le plus souvent un mouton. La veille de la fête juive de Yom Kippour, qui tombe le 29 septembre, c’est un poulet blanc qui est sacrifié.
Des mesures prises à la ferme des Chanteraines
Dans les Hauts-de-Seine, l’immense majorité des poules et des moutons se trouve dans les sept fermes pédagogiques que compte le département. Comme à la Prairie du Moulin Joly, à Colombes. « C’est une bonne initiative, estime Laurent Senftleben, responsable du secteur écologie urbaine à la ville de Colombes. Mais nous avons été prudents en amont, en choisissant d’acquérir des chèvres plutôt que des moutons, qui sont plus souvent la cible de vols. »
Le site, déjà protégé par des caméras, ne fait toutefois pas l’objet de surveillance particulière avant ces deux fêtes religieuses. « Il y a déjà du gardiennage régulièrement mis en place en soirée, tout au long de l’année », précise le responsable.
A la ferme des Chanteraines, gérée par le conseil départemental à Gennevilliers, des mesures spécifiques sont en revanche mises en place durant cette période. « Les moutons sont systématiquement mis à l’abri, toutes les nuits, à l’intérieur, à l’image des volailles qui, elles, le sont tout au long de l’année », explique-t-on au conseil départemental.
Car le risque est bien réel. En 2013, les enquêteurs de la sûreté départementale avaient mis au jour un trafic de moutons volés dans un campement rom de Châtenay-Malabry. Quelque 200 bêtes avaient été dérobées et étaient revendues illégalement, entre 100 et 150 € la tête. C’est-à-dire moitié moins que les prix qu’ils peuvent atteindre dans le commerce au moment de l’Aïd al-Adha.
leparisien.fr
Source :© Hauts-de-seine : moutons et poules confinés avant les fêtes religieuses – Le Parisien
0 Comments
laconnectrice
Les juifs volent des poulets pour Kippour comme autrefois ils kidnappaient des enfants chrétiens pour les saigner afin de confectionner la matza ? Sans blague ! Comme toujours faut stigmatiser les juifs pour ne pas stigmatiser les musulmans, écoeurant !
Franklin C
Je suis écœuré. Une fois deux plus pour ne pas stigmatiser les musulmans il semble nécessaire aux autorités, de compenser cette mise en garde vraiment réel pour les voleurs de moutons, par l’adjonction d’une fête juive, en l’occurrence Yom Kippour, ( fête où l’on ne mange ni moutons ni rien d’autre, puisqu’elle est honorée par un jeun de 25 heures) pour ne pas choquer la communauté musulmane.
Josépaldir
Cet antisémitisme ouvert et assumé, qui ne se cache plus et qui agit en toute impunité, dans nos médias et plus seulement dans les méandres interlopes d’internet, nous amène à prendre conscience de ce qui se trame (drame) actuellement…Prenons lecon de l’histoire…