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POUR PARUTION IMMÉDIATE 9:00 H, 20 mars 2018 |
COMMUNIQUE
Paris le 25 Mars 2018
La Confédération des Juifs de France et des Amis d’Israël , après lecture attentive du plan de lutte contre l’antisémitisme présenté lundi 19 Mars par Edouard Philippe, se dit profondément déçue par son contenu. !
La Confédération des Juifs de France et Amis d’Israël n’a pas voulu réagir à chaud à cette présentation, ce sujet crucial étant trop sensible pour se permettre de réagir par l’émotion ou l’approximation. Nous avons donc voulu analyser tous les éléments contenus dans ce document avant de réagir.
Malheureusement, à la lecture de ce document, nous n’avons pu qu’être conforté par la faiblesse des propositions faites, surtout si on les compare à celles qui ont été faites par le précédent gouvernement de Manuel Valls, lors de sa conférence du 17 avril 2015.
Le plan présenté ce lundi ne fait que reprendre les poncifs qui ont montré leur inefficacité depuis des décennies. Certes, une volonté d’initiative législative européenne est exprimée mais, même si elle devait aboutir, elle ne serait qu’un élément mineur tant les hébergements se sont disséminés de par la planète.
Beaucoup d’éléments décrits comme novateurs ne sont que la reprise d’éléments actuellement opérationnels: la pré-plainte sur internet est déjà effective avec les signalements de la plate-forme Pharos, la chasse aux informations racistes et antisémites est effective par le B.N.V.C.A depuis 2002, la formation spécifique des magistrats a été installée en 2005, la volonté ( présumée) d’agir dans les écoles,…
Le problème, aujourd’hui, n’est pas tant la chasse aux propos haineux sur les réseaux sociaux, ou leurs poursuites pénales, mais la valeur dissuasive de la répression pénale qui doit en découler et qui n’est même pas évoquée dans ce plan.
La première, et seule mesure déterminante, qui doit être prise pour que le racisme ou l’antisémitisme ne soit plus perçu comme un dérapage d’opinion mais comme un véritable délit est qu’il soit réprimé comme tel dans le code pénal général !
Comment éduquer, convaincre, réprimer l’antisémitisme quand sa répression est incluse dans la répression des abus d’opinion tels que définis par la loi de la presse de 1881 !
Si l’État ne conçoit pas le racisme et l’antisémitisme comme une atteinte aux droits de la personne et réprimée comme telle, comment pourrait-il en être autrement pour les auteurs de ces délits ?
Nous reviendrons longuement sur ce plan 2018-2020 pour démontrer à quel point il constitue une régression par rapport au plan 2015-2017 présenté par Manuel Valls. Ce plan, appuyé par les précédents Ministre de l’Intérieur, Garde des Sceaux, Premier Ministre et Président de la République, et qui était une avancée spectaculaire dans ce domaine, n’a pu s’incarner dans une loi suite aux énormes pressions, incompréhensibles, de ceux-là mêmes qui applaudissent aujourd’hui au présent plan .
Déçus nous sommes, mais combatifs nous restons, afin de venir à bout de ce fléau qu’est l’antisémitisme et le racisme, fléau, qui aujourd’hui, tue en France, nous l’avons vu encore cette semaine!
Nous ne cesserons de rappeler que la première mesure significative pour lutter efficacement contre ce fléau est la mise en application, en tous points, du plan Valls présenté en 2015.
Si l’État n’est pas en mesure de mettre en application ce plan, alors il n’y a plus rien à espérer de l’État dans ce combat d’une importance vitale pour les français et tout particulièrement pour la communauté juive, menacée dans sa sécurité la plus vitale.
Richard C. ABITBOL
Président
0 Comments
Bilou
Ce plan n’est que de la poudre aux yeux comme vous dites.
Il y a déjà une erreur stratégique de départ: Celle d’assimiler, de cumuler, racisme et antisémitisme, ce n’est pas la même chose. Les mettre dans la même casserole c’est diluer l’antisémitisme dans une soupe ou l’on trouve tout. C’est une erreur qui n’aide personne
Objectif 1: Dissocier les deux.
Le gouvernement actuel peine a combattre l’antisémitisme. Tout d’abord est ce qu’il le combat?, Il appelle combat le fait de protéger des juifs ou des établissements, ce n’est pas combattre çà. La protection est le minimum requis accordé à tout citoyen français. Combattre c’est autre chose c’est ce que fait l’Etat contre l’islamophobie ou elle ne laisse rien passer et agit sévèrement. Je suggère d’ailleurs que les organismes (musulmans ou autres) qui combattent l’islamophobie y adjoignent la formule: “Contre l’islamophobie ET l’antisémitisme.” On aura déjà dans ce cas un message adressé aux deux populations.
Elle aura le mérite de calmer des ardeurs antirépublicaines.
Chauchaud
Le gouvernement francais, fait plus pour defendre le monde musulman sur son territoire (accors de Barcelone et de Strasbourg) et ce au detriment des francais autochnone, et a fortiori des juifs.
Il n’y a rien a attendre du monde politique actuel.
Et si.....
Le gouvernement français est plus occupé à aider les assassins terroristes dits “palestiniens” par l’entremise de son ambassade à Jérusalem, que les juifs français qui tombent actuellement comme des mouches par des FRANçAIS D’ORIGINE (soit) MAROCAINE, TUNISIENNE, ALGERIENNE! Bref! Des ARABES!
La France fait pitié! Elle n’a rien à envier à la France pétainiste!
lancelle
La colère n’est pas conseillère , mais elle mets en ébullition toute une génération qui ne vas pas se laisser faire ,
Comment faire pour rester calme
léa
Merci Cher Richard ABITBOL pour cette rencontre très agréable et enrichissante !
Les nouvelles rencontres élargissent les chemins et fertilisent la terre !
Fraternellement Léa Sangler