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Le texte de la gauche a recueilli 239 voix, celle de l’extrême droite 90, quand 289 députés étaient nécessaires pour renverser le gouvernement. Ils répondaient à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution par le gouvernement.

Source:© Budget : l’Assemblée nationale rejette les motions de censure de la Nupes et du RN


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https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/10/24/budget-2023-le-rn-votera-la-motion-de-censure-deposee-par-la-nupes_6147137_823448.html

Sans surprise, les deux motions de censure déposées par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) et le Rassemblement national (RN) n’ont pas été adoptées, lundi 24 octobre, après que le gouvernement a eu recours à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le projet de budget pour 2023.

Les voix des députés RN, qui avaient, au dernier moment, annoncé qu’ils voteraient la motion de censure de la gauche, n’ont pas permis d’inverser la tendance, les députés Les Républicains ayant décidé de ne pas s’associer aux motions de censure.

La motion de la Nupes a recueilli 239 voix en sa faveur. Votée dans la foulée, celle du RN, à laquelle la Nupes a jusqu’au bout refusé de s’associer, en a réuni 90. Une majorité absolue de 289 voix était nécessaire pour faire tomber le gouvernement. Une troisième motion de censure, à l’initiative de la Nupes, sur le premier volet du projet de loi de finances de la Sécurité sociale, sera débattue dans la soirée à l’Assemblée.

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« Termes acceptables »

Pendant la discussion qui a précédé le vote, la cheffe de file des parlementaires d’extrême droite, Marine Le Pen, avait jugé que le texte de la gauche contre le budget 2023 du gouvernement était rédigé « en des termes acceptables » pour que les députés de son groupe le soutiennent.

« Parce que l’intérêt national guide ses paroles et ses actes », le groupe RN, composé de 89 élus, apportera donc ses voix à la motion « de l’autre côté de l’hémicycle ». « Je le dis, pour que personne même en haut lieu ne se méprenne, au RN nous ne craignons pas les menaces de dissolution », a clamé devant l’Assemblée nationale la triple candidate à la présidentielle.

Avant le discours de Mme Le Pen, l’écologiste Cyrielle Chatelain avait dénoncé une « Assemblée muselée » par le recours au 49.3, et reproché à Elisabeth Borne « l’inaction » climatique du gouvernement. « Le 49.3 est l’arme des faibles », « l’arme de ceux qui sont à court d’arguments », a déploré la députée.

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Avant le début des votes, la première ministre, Elisabeth Borne, avait dénoncé les « outrances » et « l’alliance contre-nature » des deux motions sur le budget 2023. La cheffe du gouvernement a reproché à la Nupes des « excès » et des « contrevérités », jugeant que « l’insoumission a gagné la partie », dans un « pays alternatif où Jean-Luc Mélenchon serait parvenu au second tour de la présidentielle ». Elle a ensuite critiqué le « simplisme et l’outrance » du RN, dont « les fondamentaux idéologiques n’ont pas bougé depuis cinquante ans ».

Le Monde avec AFP

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