
« La France n’en a pas fini avec l’antisémitisme ». Cette remarque en forme de cri est celle de Brigitte Kuster, députée les Républicains de Paris qui a profité, ce mercredi, de la séance de questions au Gouvernement pour demander au Premier ministre qu’il précise, lorsqu’il évoque une flambée de l’antisémitisme lors ces 9 derniers mois (+ 69%), de quel antisémitisme il s’agissait.
« Vous ne le dites jamais. C’est comme si derrière les statistiques, il n’y avait ni coupables, ni criminels », déplore la conseillère les Républicains de Paris pour qui tous les formes d’antisémitisme sont à combattre.
Dont celle qui « procède d’un véritable système, qui agit à visage découvert et dont la dangerosité n’est plus à prouver. Cet antisémitisme tue. Mireille Noll, Sarah Halimi et tant d’autres. Il chasse des familles des quartiers où elles vivaient depuis des générations et refuse l’enseignement de la Shoah à l’école. Cet antisémitisme a un nom : islamisme. Et ce nom jamais vous le prononcez », déplore celle qui vient d’être nommée, ce mercredi, chargée de la Culture au sein de l’équipe thématique des Républicains.
