CHRONIQUE – Quelle que soit la solution retenue, il y a une limite à ne pas franchir: le budget de l’État ne doit pas être exposé de façon illimitée à l’évolution des prix de l’énergie.
Début octobre, le chef de l’État s’adressait aux entreprises confrontées au dilemme de conclure à prix d’or un contrat de fourniture d’électricité pour l’an prochain ou de risquer la panne:«Ne signez pas!»Étrange appel, dont la nouvelle présidente de la Commission de régulation de l’énergie, Emmanuelle Wargon, prenait d’ailleurs le contre-pied au même moment. Signez! leur disait-elle, pour autant que le prix soit cohérent avec celui du marché, si cher soit-il.
Le chef de l’État comptait sur l’adoption rapide de mesures à l’échelle européenne pour faire baisser les prix. Tandis que les entreprises voient approcher l’échéance. Le mois prochain, les fournisseurs d’électricité sont censés connaître leurs besoins pour 2023, et faire en conséquence leurs demandes d’accès au courant des centrales nucléaires mis à disposition à prix fixe par EDF – le fameux Arenh, accès régulé au nucléaire historique.
Le chef de l’État comptait sur l’adoption rapide de mesures à l’échelle européenne pour faire baisser les prix. Tandis que les entreprises voient approcher l’échéance. Le mois prochain, les fournisseurs d’électricité sont censés connaître leurs besoins pour 2023, et faire en conséquence leurs demandes d’accès au courant des centrales nucléaires mis à disposition à prix fixe par EDF – le fameux Arenh, accès régulé au nucléaire historique.