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Un comité de soutien réclame “vérité” et “justice” pour Sarah Halimi. –
 Avocat d’une partie de la famille de la victime, Me Gilles-William Goldnadel dénonce “une manière de déni de l’antisémitisme” et pose “le problème de l’inaction de la police”. Il a déposé une plainte pour “non-assistance à personne en danger”.​

La torture et l’assassinat, le 4 avril dernier à l’aube, de Sarah Halimi, 66 ans, par Kobili Traoré, un Français d’origine malienne qui scandait des versets du Coran en la frappant pendant une heure, suscite des questions troublantes. Ex-directrice de crèche, la victime était une juive orthodoxe, donc « visible », selon les tristes dénominations adoptées avec le surgissement du nouvel antisémitisme. Sa fille avait été traitée de « sale juive » à plusieurs reprises par la sœur de l’assassin, son voisin du 26, rue de Vaucouleurs, dans le XIe arrondissement parisien. Connu pour sa violence, Traoré n’avait aucun antécédent psychiatrique.

Pourtant, alors que le voisinage a assisté de loin, voire enregistré, la scène barbare avec incantations et défenestration, l’instruction piétine au motif que l’homme est interné, depuis le crime, dans un centre psychiatrique. Le psychiatre nommé comme expert judiciaire ne communique aucune donnée.

[perfectpullquote align=”left” cite=”” link=”” color=”#993300″ class=”” size=””]”Nous voulons savoir“[/perfectpullquote]

La première demande de la famille de Sarah est donc la qualification immédiate en assassinat antisémite, terroriste et islamiste. Elle s’interroge aussi sur l’inertie des forces de l’ordre. Me Gilles-William Goldnadel, qui représente une partie des parents de la victime, a porté plainte contre la police pour non-assistance à personne en danger. En une heure sont en effet arrivés sur les lieux, au moment des coups et de l’assassinat, 26 policiers dont on ne s’explique pas le manque de réaction. Ordres, contre-ordres, cafouillage ? Le préfet de police, dans sa réponse au Comité de soutien vérité et justice pour Sarah Halimi, refuse que soit effectuée une enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Pourquoi ? « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous portons plainte contre des policiers qui, dans la France d’aujourd’hui, sont aussi des cibles, résume l’avocat, mais nous voulons savoir. »

Rédactrice en chef

 

Source :©  Assassinat de Sarah Halimi : mais qu’a fait la police ?

0 Comments

  • Ricard
    Posted juillet 11, 2017 8h42 0Likes

    Non juif, mais pied-noir d’origine, je tiens à m’associer à l’indignation que DEVRAIT provoquer cet acte barbare, que faisait ce malien en France plutôt que d’aller combattre le djihadisme dans son pays d’origine où risquent leurs vies nos soldats…Combien y en a t’il dans ce cas, radicalisés et expulsables sans autre forme de procès ? La france est mal partie, l’Islam est en train de la coloniser physiquement et “spirituellement” dans l’indiférence et la complaisance de toute une partie de la population “souchienne” comme dit l’autre racialiste horia boutelja…Honte à tous ceux qui par trouille se taisent et se font complice de tels actes. Je ne rejette pas les gens d’origine Maghrébine, mais je récuse à tous ceux qui refusent de s’intégrer et qui tentent de nous imposer leurs lois du moyen âge, tout droit à rester une minute de plus sur le territoire. Au Maroc, il y a belle lurette que salah abdeslam qui dispose d’une cellule individuelle ainsi que d’un équipement pour faire de la gym, il y a belle lurette qu’il aurait parlé…

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