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Les autorités s’attendent à environ 30.000 manifestants à Paris pour la mobilisation nationale lancée par Jean-Luc Mélenchon, dont 200 à 400 «individus à risque».
Source:© À quoi s’attendre dimanche pour la marche contre la vie chère et l’inaction climatique ?

Une manifestante lors de la marche pour la Journée du Travail, le 1er mai 2022 à Paris.

 
Une manifestante lors de la marche pour la Journée du Travail, le 1er mai 2022 à Paris. Thomas COEX / AFP

Les autorités s’attendent à environ 30.000 manifestants à Paris pour la mobilisation nationale lancée par Jean-Luc Mélenchon, dont 200 à 400 «individus à risque».

Une vaste mobilisation est prévue ce dimanche après-midi à Paris à l’initiative de la Nupes (EELV, LFI, le PCF et le PS). Le cortège partira à 14h de Nation, à l’est de la capitale, et défilera sur 2 kilomètres jusqu’à la place de la Bastille avec quatre chars thématiques : la vie chère, le climat, les retraites et la jeunesse. Selon une source au ministère de l’Intérieur citée par France Info , 30.000 manifestants sont attendus pour protester «contre les inactions du gouvernement». Un chiffre confirmé au Figaro mais que la pluie annoncée pourrait toutefois atténuer.

 

Parmi les manifestants, quelque 200 et 400 «individus à risques» sont attendus, indique au Figaro une source à Beauvau. «On craint en particulier l’ultra gauche, l’ultra-jaune (casseurs agissant en marge des mouvements des Gilets jaunes, ndlr), les syndicats et les associations les plus militantistes», précise une autre source à la préfecture de police de Paris.

Pour les forces de l’ordre, il s’agira de parer les «exactions et dégradations», et de «tout faire pour éviter que les blacks blocs aient un terrain propice : une place en tête de cortège, tous rassemblés avec la foule autour», continue cette même source. De son côté, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annulé un déplacement au week-end militant de Renaissance dans le Nord, pour rester à Paris, selon Europe 1.

Des billets de car de 5 à 50 euros… en fonction du revenu

En tout, 112 vars ont été organisés en provenance de près de 80 villes de France, notamment Bordeaux, Brest, Rennes, Caen, Montpellier, Nantes ou Toulouse. Une particularité : le prix du billet ne dépend pas de la durée du trajet ni de sa distance, mais du «niveau de revenus» de chacun. Ainsi, un même trajet coûte 5 euros pour les revenus inférieurs à 500 euros, 20 euros pour ceux compris entre 1500 euros et 2000 euros, et jusqu’à 50 euros pour les plus aisés gagnant plus de 3000 euros mensuels.

Peu de syndicats, la CGT absente

Plusieurs associations de défense de l’environnement se sont jointes au mouvement, mais dès septembre, la plupart des syndicats annonçaient rester en retrait. Au grand dam de Jean-Luc Mélenchon, qui aspirait à la constitution d’un «Front populaire». Le PCF lui-même, souhaitant laisser la priorité aux syndicats, a décidé de s’abstenir de marcher dimanche.

Le leader de la CGT Philippe Martinez a répété vendredi que son syndicat ne participerait pas à la marche. Outre le fait qu’il conteste l’idée d’une seule mobilisation à Paris en pleine pénurie d’essence, à laquelle il préfère «les actions de proximité», le responsable syndical souligne une différence de revendications. «Les slogans ne sont pas tout à fait les mêmes», a-t-il dit, puisque lui-même se bat pour «l’augmentation des salaires» et non «contre la vie chère», a précisé Philippe Martinez. La CGT prévoit donc sa propre journée de grève et de manifestations interprofessionnelles mardi 18 octobre.


À VOIR AUSSI – La question du jour: pensez-vous que la NUPES va éclater ?

 
 
 
 
 
 
 
 

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