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Nous avons l’immense tristesse de vous informer du décès, ce jour,
Samedi 16 Décembre 2017 à 5h00 du matin
de notre

 

Frère Aldo SCIALOM

( z’l )

 

Président de Région Normandie de la C.J.F.A.I
Vice-Président National de la C.J.F.A.I
Ancien Président de l’Amitié Judéo-Chrétienne de l’Est Parisien
Ancien Vice-Président de la Loge B’nai B’rith Léon Blum

 

Les obsèques auront lieu le Mardi 19 Décembre 2017  à 14H15

au Cimetière de Bagneux

Entrée principale

45 Avenue Marx Dormoy 92220 BAGNEUX  

Rendez-vous à 14 H 00 à l’entrée principale

 



A mon très cher ami, Aldo Scialom

Lorsque j’ai décidé d’écrire ces quelques mots en mémoire d’Aldo, je me demandais comment exprimer un sentiment aussi profond que celui qui m’assaillait, comment exprimer à la fois ma joie de l’avoir connu et ma tristesse de l’avoir perdu.

Et, je me suis longuement interrogé sur la manière dont je pourrais exprimer cette peine qui m’envahissait au plus profond de moi-même, ces sentiments mêlés que je ressentais au plus profond de mon cœur ? Comment exprimer toute cette pagaille qui s’agitait à l’intérieur de mon corps et tous ces sentiments qui m’habitaient, et cela en quelques mots ?

Cela me paraissait très difficile, voire impossible, car il m’apparaissait que ce que je ressentais pour Aldo, ne pouvait pas s’exprimer avec des mots mais, cependant, il fallait essayer.

Comment ? Tout simplement en parlant d’Aldo comme on l’a connu, en le décrivant.

Quand on connait Aldo, on sait que son seul portrait serait, en soi, un hommage et c’est ce que je vais tenter de faire aujourd’hui.

Aldo était non seulement un Frère ou un ami très cher, mais mon grand Frère comme il aimait à se désigner lui-même.

Ceux qui ne l’ont pas connu seront passés à côté d’une véritable opportunité de connaître un homme hors du commun, et pour ceux qui l’ont connu, comme moi, c’est une épreuve difficile et très douloureuse qu’il nous faudra traverser car Aldo leur laissera, à jamais, un vide incommensurable.

Je n’ai eu cette chance de connaître Aldo que depuis une quinzaine d’années et pourtant j’avais l’étrange sensation de l’avoir toujours connu. Il était de ces amis qui pénétrait dans notre intimité sans jamais être envahissant, il était proche, à l’écoute tout en restant discret.

Aldo était un ami sincère et fiable, cet ami qui peut tout vous dire, même ce qui ne vous plait pas, sans que l’on se fâche ; celui qui vous soutient quand rien ne va plus, celui dont vous pouvez dire, après qu’il vous ait fait une remontrance ou une remarque désagréable, s’il a dit ça, c’est forcément pour ton bien, alors réfléchit sérieusement à ce qu’il vient de dire !

En un mot, Aldo donnait tout son sens au mot « ami » !

C’était un homme sensible, généreux, droit et aimant. Il donnait sans jamais rien attendre en retour. C’était l’homme entier par excellence, celui qui savait se donner totalement à ceux qu’il aimait et aux causes qu’il défendait. Il était un exemple pour nous tous : un exemple de fils, un exemple de père, un exemple d’ami et un exemple de Frère.

C’était un défenseur acharné de la cause d’Israël et de notre communauté : engagé notamment au B’nai B’rith, à l’U.P.J.F. puis à la C.J.F.A.I (Confédération des Juifs de France et des Amis d’Israël) dont il était un des Vice-Présidents nationaux et le Président Régional pour la Normandie.

Il a été émotionnellement très attaché à sa Loge B’nai B’rith, et aux Frères et Sœurs qui la composaient, cette Loge pour laquelle il a tant œuvré et, pourtant, qui l’a tant déçu !

C’est avec une chaleur et une énergie de chaque instant qu’il a su porter les projets, les réalisations, les préoccupations, les joies et les peines, de notre communauté,  sans parler de ses actions de bienfaisance hors communauté comme l’Amitié Judéo-Chrétienne dans laquelle il s’était tant investi!

Ainsi, il a été pendant de très nombreuses années une des chevilles ouvrières de cette communauté juive parisienne où il vivait, et à laquelle il était si attaché ! Il laissera un souvenir ineffable en raison de son implication et de tous les combats qu’il a mené.

Aldo était né à Tunis, il y a 83 ans, dans une famille « Grana», c’est-à-dire juive d’origine livournaise, origine dont il était si fier. Il a traversé dans sa jeunesse des épreuves émotionnelles terribles et douloureuses qu’il a su magnifiquement surmonter. Professionnellement, il a été un entrepreneur efficace et prospère en Tunisie jusqu’à ce qu’on lui retire sa licence professionnelle, l’obligeant à partir.

Il était le symbole même de cette communauté tunisienne livournaise, cultivée, ouverte sur le monde, et totalement imprégné de sa judaïté. Par son ouverture d’esprit, sa proximité avec les représentants de toutes kes croyances, il a su marquer de sa présence tous les endroits où il a vécu tant en Tunisie qu’en France.

Son action et son rayonnement ont largement dépassé les frontières de sa ville, Paris; il a, ainsi, laissé de magnifiques souvenirs de son action tant sur la Côte d’Azur, qu’en Normandie ou en Israël.

C’était, indubitablement, un homme d’action et de courage que nous avons perdu, un homme porteur d’espérance: un «Mench», comme on dit en Yiddish, langue qu’il avait appris à connaître ainsi que le polonais, et ce, malgré ses origines méditerranéennes.

Sa sagesse, son savoir, sa générosité, sa bonté et son courage resteront un exemple gravé pour toujours dans le cœur de ses amis et de notre communauté avec laquelle il a vibré jusqu’aux derniers instants.

Il avait un attachement sans bornes, un amour passionné et une préoccupation constante pour sa fille Léa, son gendre Gilles, ses petits-enfants Eva et Benjamin, son frère André, ses amis et envers Laurence qui l’aura accompagné dans toutes les souffrances qu’il aura enduré dans ses derniers jours.

Ils sont, tous, aujourd’hui profondément peinés par cette terrible perte.

En ce moment, notre pensée va bien évidemment à sa fille, Léa, à son gendre Gilles, à ses petits-enfants Eva et Benjamin, à son frère André, à sa famille et bien sûr, à celle qui l’a accompagné et choyé jusqu’au dernier jour, Laurence. Pour eux, son absence sera cruelle car il ne vivait que pour eux. Aldo avait un sens aigu de la famille et prenait soin de la sienne qu’il adorait.

Au nom de tous ceux qui ont connu Aldo et qui l’ont aimé, au nom de Céline et de moi-même, je transmets nos sincères condoléances à Léa, Gilles, Eva et Benjamin,  André et Laurence ainsi qu’à toute sa famille.

Nous avons perdu aujourd’hui un de ces hommes dont on a tant besoin pour le « Tikun Aholam ».

Son souvenir, son sourire, sa civilité, sa compassion, sa bonté, vont terriblement nous manquer mais tous ces éléments resteront gravés à jamais dans notre mémoire et dans nos souvenirs.

Aldo a été et restera pour moi un guide et un exemple, il continuera à inspirer mes actions à venir. Il va énormément me manquer.

 « On ne meurt pas puisqu’il y a les autres » disait Aragon. Il avait raison !

Aldo tu ne peux pas mourir et tu ne mourras pas puisque ceux qui t’ont aimé, tous ces « autres » qui t’ont tant aimé, nous tous, nous sommes là pour faire vivre ton souvenir et plus encore pour continuer ton action dans le sillon que tu nous as tracé.

Nous demandons à chacune et à chacun de se recueillir, aussi souvent que possible,  en  souvenir de ce « Tsadik »  qui nous a quitté.

Les membres du Bureau de la Confédération des Juifs de France et des Amis d’Israël,  Céline, mon épouse,  et moi-même, présentons nos sincères condoléances à sa famille et à Laurence.

Nous leur apportons tout notre soutien et compatissons à leur chagrin et à leur douleur.

 

Richard C. ABITBOL
Président de la Confédération des Juifs de France et des Amis d’Israël (C.J.F.A.I.)

0 Comments

  • Mireille Fernando Merzoug
    Posted décembre 17, 2017 15h02 0Likes

    repose en paix Aldo nous t’aimons tous

  • Shifra Svironi-jacquet
    Posted décembre 17, 2017 15h29 0Likes

    יהא זכרו ברוך.

  • Veronique Zygel
    Posted décembre 17, 2017 16h09 0Likes

    baruh dayan ha émet

  • Chedly Ben Ammar
    Posted décembre 17, 2017 16h20 0Likes

    Paix à son âme . C’était un brave homme , fier de ses origines tunisiennes , nos discussions téléphoniques ,alors qu’il était hospitalisé à l’hôpital Saint – Louis , étaient passionnantes . C’est lui qui m’a orienté sur Richard Abitbol pour la présentation de mon livre : “Tahar Ben Ammar , un homme d’état. La force de la persévérance” . Sa disparition m’a réellement bouleversé. Mes condoléances les plus sincères à sa famille.

  • Muriel Galili
    Posted décembre 17, 2017 16h42 0Likes

    Qu’il repose en paix !

  • Michelle Bergheimer
    Posted décembre 17, 2017 17h19 0Likes

    Un homme ouvert a Puisse son âme reposer en paix.

  • Sara Toledano Jamot
    Posted décembre 17, 2017 18h26 0Likes

    Reposez en paix merveilleux homme intelligent.

  • Bensaid Maarek Sylvie
    Posted décembre 17, 2017 21h20 0Likes

    RIP qu’il repose en paix

  • Sitbon Myrna
    Posted décembre 17, 2017 21h48 0Likes

    Comme il va nous manquer notre Bel Aldo

  • HHenry Battner
    Posted décembre 18, 2017 9h56 0Likes

    C’était un Mensh, rien à rajouter rien a ôter. Barukh Dayan Haemet.

  • Benchet
    Posted décembre 18, 2017 11h27 0Likes

    Je l’ai croisé à deux ou trois reprises et nous avions échangé quelques mots, mais son sourire et son regard lumineux sont inoubliables, Barouh Dayan Haemet.

  • Charles Leniger
    Posted décembre 18, 2017 12h59 0Likes

    ,rip

  • Jean Armand Kahn
    Posted décembre 18, 2017 13h12 0Likes

    Toutes mes condoleances pour un homme parfait.
    Amities. Dr . Jean Kahn

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